Gruppo PONTECORVO

En proximité du « Pont courbé », sur la rive droite du fleuve Liri, nous pouvons admirer la merveilleuse église intitulée à Sainte Marie Annunziata, remontant au Xième siècle, qui trône à la limite de l’homonyme place dans le Rione Pastine.

La plus antique nouvelle à propos de l’existence de l’église remonte au Moyen-Age : celle-ci a été déduite d’une pierre murale visible jusqu’en 1943-44 sur le mur d’un des clochers qui encadraient la façade. On y lisait que l’église de la très sainte Annonciation remonte à l’an 1036, quand un citoyen de Pontecorvo, Donnello de Papero, riche propriétaire, en cura la construction la dotant de beaucoup de biens. Récemment (en octobre 2020) au cours de travaux pour la rénovation de l’entière Place Annunziata, un forage archéologique ciblé en présence d’un fonctionnaire de la Surintendance archéologique pour le Latium a vérifié la présence des restes de l’antique monastère des frères Dominicains, remontant à la fin du XIVème, détruit durant le second conflit mondial. Les fouilles ont porté à la lumière les restes de l’imposant portail d’entrée, qui sont maintenant exposés dans les parterres de la place. C’était, en effet, l’an 1382, quand l’Université civium de Pontecorvo octroya aux Dominicains l’église de l’Annunziata avec l’hôpital qui offrait depuis longtemps hospitalité et assistance aux pèlerins qui se dirigeaient vers les sanctuaires limitrophes ou vers la Terre Sainte. Don Valentino Turchetta dans son livre « Sur la rive gauche du Liri », décrit le couvent avec ces mots : « Le couvent consistait en une grosse construction ayant un cortile ceinturé de colonnade. Au rez-de-chaussée les locaux étaient réservés à la cuisine, au réfectoire, à la dispense, à la d’audiences et aux entrepôts. La partie supérieure, le premier étage, était divisée en deux parties, une servait pour l’habitation des religieux et l’autre était employée comme hôpital. Cette partie se composait d’un grand dortoir pour les malades commun et diverses chambrettes pour les maladies infectives. Attaché à ce service se trouvait la salle de médication, la chambre opératoire et l’accès à un petit jardin avec la sortie sur la rue qui aujourd’hui s’appelle Corso Garibaldi. Cette partie constituait l’ancien hôpital ». Le couvent, après la guerre, ne fut plus reconstruit, tandis que l’église de l’Annunziata fut réédifiée après 1950. Externement l’église présente des éléments néo-classiques avec des escaliers qui conduit à un portique orné de colonnes avec des chapiteaux ioniques. L’intérieur est caractérisé par des éléments néo-renaissance comme les chapiteaux corinthiens qui ornent les pilastres et la voûte à berceau. On y trouve aussi un dôme avec lanterne. L’abside est ornée d’une belle toile de dimensions notables représentant l’Annonciation et aux deux côtés de l’autel deux toiles représentant Saint Joseph et le Sacré Cœur de Jésus, œuvres du peintre F.M.M.Roma. Dans la seconde chapelle à partir du fond de la nef, nous pouvons observer la précieuse effigie en bois de la Madone de la Libera(XVIIIème siècle).

C’était, en effet, l’an 1382, quand l’Université civium de Pontecorvo octroya aux Dominicains l’église de l’Annunziata avec l’hôpital qui offrait depuis longtemps hospitalité et assistance aux pèlerins qui se dirigeaient vers les sanctuaires limitrophes ou vers la Terre Sainte.

sec. XI

qui trône à la limite de l’homonyme place dans le Rione Pastine

bien architectural ecclesiastique diocese,Sora,Cassino,Aquino,Pontecorvo

Le couvent, après la guerre, ne fut plus reconstruit, tandis que l’église de l’Annunziata fut réédifiée après 1950.

En proximité du « Pont courbé », sur la rive droite du fleuve Liri, nous pouvons admirer la merveilleuse église intitulée à Sainte Marie Annunziata, remontant au Xième siècle, qui trône à la limite de l’homonyme place dans le Rione Pastine. La plus antique nouvelle à propos de l’existence de l’église remonte au Moyen-Age : celle-ci a été déduite d’une pierre murale visible jusqu’en 1943-44 sur le mur d’un des clochers qui encadraient la façade. On y lisait que l’église de la très sainte Annonciation remonte à l’an 1036, quand un citoyen de Pontecorvo, Donnello de Papero, riche propriétaire, en cura la construction la dotant de beaucoup de biens. Récemment (en octobre 2020) au cours de travaux pour la rénovation de l’entière Place Annunziata, un forage archéologique ciblé en présence d’un fonctionnaire de la Surintendance archéologique pour le Latium a vérifié la présence des restes de l’antique monastère des frères Dominicains, remontant à la fin du XIVème, détruit durant le second conflit mondial. Les fouilles ont porté à la lumière les restes de l’imposant portail d’entrée, qui sont maintenant exposés dans les parterres de la place. C’était, en effet, l’an 1382, quand l’Université civium de Pontecorvo octroya aux Dominicains l’église de l’Annunziata avec l’hôpital qui offrait depuis longtemps hospitalité et assistance aux pèlerins qui se dirigeaient vers les sanctuaires limitrophes ou vers la Terre Sainte. Don Valentino Turchetta dans son livre « Sur la rive gauche du Liri », décrit le couvent avec ces mots : « Le couvent consistait en une grosse construction ayant un cortile ceinturé de colonnade. Au rez-de-chaussée les locaux étaient réservés à la cuisine, au réfectoire, à la dispense, à la d’audiences et aux entrepôts. La partie supérieure, le premier étage, était divisée en deux parties, une servait pour l’habitation des religieux et l’autre était employée comme hôpital. Cette partie se composait d’un grand dortoir pour les malades commun et diverses chambrettes pour les maladies infectives. Attaché à ce service se trouvait la salle de médication, la chambre opératoire et l’accès à un petit jardin avec la sortie sur la rue qui aujourd’hui s’appelle Corso Garibaldi. Cette partie constituait l’ancien hôpital ». Le couvent, après la guerre, ne fut plus reconstruit, tandis que l’église de l’Annunziata fut réédifiée après 1950. Externement l’église présente des éléments néo-classiques avec des escaliers qui conduit à un portique orné de colonnes avec des chapiteaux ioniques. L’intérieur est caractérisé par des éléments néo-renaissance comme les chapiteaux corinthiens qui ornent les pilastres et la voûte à berceau. On y trouve aussi un dôme avec lanterne. L’abside est ornée d’une belle toile de dimensions notables représentant l’Annonciation et aux deux côtés de l’autel deux toiles représentant Saint Joseph et le Sacré Cœur de Jésus, œuvres du peintre F.M.M.Roma. Dans la seconde chapelle à partir du fond de la nef, nous pouvons observer la précieuse effigie en bois de la Madone de la Libera(XVIIIème siècle). Sitographie : Bibliographie : A.Sdoia- « La SS.MA Annunziata di Pontecorvo” V.Turchetta- “Su la sinistra sponda del Liri” G.M.Fusconi – “Pontecorvo appunti e documentazione per una storia della Città e della chiesa Pontis curvi”